Cette nuit là on avait fait un grand feu. On fêtait l’arriver du printemps, la fonte des neige, la fin de la précarité, le retour à la vie de la faune et de la flore. La plus part des hybride rebelles aimait le printemps cela signifiait le retour des beaux jours, la fin de la peur de la mort. Chaque année, beau d’entre eux perdait beaucoup, de disparition, mort d’hypothermie. Le campement était encore quelque chose de plutôt instable. De toutes manières ils ne pouvaient pas rester tout le temps au même endroit, surtout maintenant que le printemps revenait, les Noble allaient repartir à la chasse. Il ne fallait pas que les hommes de pouvoir si accro aux meurtres d’animaux ne les trouvent sinon un autre type de chasse verrait le jour et aucun des hybrides n’avaient envie de devenir le nouveau gibier prisé de la noblesse.

Loin u feu de camp fait pour appeler le soleil, un petit hybride les regardait d’un mauvais œil. On l’avait encore une fois recalé. Pourquoi ? Parce qu’il avait trébuché sur le barbecue précaire et que les aliments était tombé dans la cendre. Ce n’était pas de sa faute à lui.

Il sursaute sans vraiment savoir pourquoi. Un bruit dans son dos ? Oui c’était ça. A coté de lui il lui semble voir dans la pénombre une queue de serpent. Il tend la main dessus pour voir de quel coté est la tête et un sifflement dans son dos le lui interdit. Il se retourne vivement pour voir les yeux reptiliens de Ludmilla, le bras droit de Noé. Elle est allongé et le regarde comme si elle avait fin de quelque chose de vivant. L’hybride corbeau frissonne et ses ailes libres en tremble. Il se lève.

- Où vas-tu ? Siffle Ludmilla.

Elle est un peu agacé par le comportement du garçon. Pourtant elle était habituer à lire la peur dans les yeux de ses semblable mais cela reste toujours aussi déplacé. C’est un signe de manque de respect pour l’hybride serpent. Léo la regarde un instant. Ils sont tous mi animal, ni humain et c’est peut être le coté humain qui les rend d’avantage monstrueux que leur coté animal. Léo essaye de sourire. Malgré les petits muscle qu’il avait réussit à développer cette hiver, il ne faisait pas le poids plus deux dix seconde en face de l’agilité, la rapidité et le savoir faire de Ludmilla.

Ça c’était le rêve du petit Léo. Dans ses rêve au moins, il était au chaud, avait assez à manger pour survivre et puis ne se sentait pas seul. Lorsqu’il se réveilla c’est parce qu’il avait entendu quelque chose mais quoi... cela faisait trois jours que la fête au camp des hybride s’était déroulée. Le lendemain, ils avaient du lever le camp. Une sentinelle leur avait rapidement annoncé que la chasse des nobles avait commencé plus tôt à cause du temps clément. Ils avaient levé le camp, l’hybride corbeau maintenant adolescent les avait aidés comme il pouvait avec sa force grandissante et puis il les avait perdus le temps de faire une pause pour aller boire au ruisseau. Personne ne l’avais attendu, il avait encore été abandonné. Une fois de plus.

Des aboiements de chien le font se redresser rapidement. Il bas doucement des ailes pour les désengourdir. Pourquoi s’était-il endormit ? Non, pas endormit, évanoui, il n’avait rien mangé depuis qu’il avait été séparé des autres. Mais pas le temps de chercher de la nourriture. Il se mit à courir. Tout droit. Les chiens, des chiens qui aboyaient dans la forêt n’annonçaient rien de bon pour les hybrides ; il se mit à courir, tout droit entre les arbres, se prenant parfois les pieds dans des ronces ou des racines. Mais il courrait toujours. Son instinct lui disait tout droit.

Au bout d’un moment, il fut sortit de la forêt. Hein ? Sortit ? Mais non, pas sortir, il ne fallait pas sortir de la forêt. D’un coté il y avait la capitale et de l’autre les montagnes avec la fameuse faille aux démons. Non il ne voulait pas. Cependant son instant disait l’inverse de sa raison. Il continua d’avancé regardant derrière lui. Il battait des ailes pour courir plus vite pour planer à quelque centimètre du sol. Puis un chemin de pierre. Ho oui, il le connaissait bien ce chemin, il le connaissait très bien. Mais il l’avait oublié, il l’avait oublié pendant longtemps. Pendant très longtemps... trop longtemps. Sans panser à ses ailes, sans penser à ses yeux, ni à l’apparence qu’il montrait au autre. Il passa la grille en fer. Il marcha sur l’allée... Un temple d’Amanda lui offrait l’hospitalité. Et Léo croyait les doigts, les orteils, tout ce qui pouvait être croisé pour retrouver l’homme qui lui avait promis protection il y à 6 ans. Il avait besoin d’aide, de se cacher, de ne plus exister et en même temps il avait besoin d’être fort, courageux et vivant... Il toqua à la porte discrètement avant d’entrer. Passage obliger, il alla s’agenouillé au pied de la statue de la grand déesse Amanda et pria pour le Père Shin, pour sa survie, pour de l’aide.

- Amanda, aide-moi, s’il te plait...

Une main sur son épaule, elle était chaude, apaisante, rassurante. De nouveau, Léo était en sécurité, il ne craignait plus rien, plus personne. Amanda l’avait sauvé. Il pouvait alors respirer tranquillement. Il se retourna pour sourire au Père Shin, l’homme qui lui avait appris les rudiments de la défense et de la survit. Sans lui, sans ses soins et ses attentions, il n’aurait pas pu survivre comme il l’avait fait jusqu’à présent. L’hybride maintenant en pleine croissance se releva après avoir fini sa prière et caresser doucement la main de la statue de la Déesse. Elle paraissait presque vivante celui l’angle de vue, mais cette pensée il l’enfouie dans son petit crâne de corbeau pour se retourner vers Shin et aller se fourrer dans ses bras tout sourire. Oui, il était revenu et regrettait de ne pas l’avoir fait plus tôt.

« Père Shin ! »

Il resta un instant dans ses bras avant de s’en éloigné, un air de culpabilité sur ses trait beaucoup moins enfantin mais encore beaucoup trop androgyne.

« Vous n’avez pas trop changé... »

L’hybride était bourru et n’avait pas encore appris véritablement les bonnes manières même si Shin avait tenté de lui apprendre un jour, le petit garçon qu’il était alors à l’époque avait trouvé ça un peu inutile et n’avais pas jugé bon de le retenir. Il toisa alors le prêtre d’Amanda, un de ses marqué, un de ses touchés par la Déesse.

« J’suis arrivé là par hasard... Je m’étais perdu dans la forêt... »

Il n’avait jamais dit à Shin si la prêtresse Agathe qu’il existait un camp de résistant d’hybride et c’était toujours bloquer là-dessus et le serait sûrement toujours après tout il avait jurer à celui qui l’avait sauvé du complexe de ne jamais rien révélé. Ça avait été la condition pour le laisser partir à la ville...
Plus il repensait ç tout ça et plus il pensait avoir louper sa chance de devenir un véritable combattant en laissant Alix... il semblait en mauvais point mais il avait fait ce qu’il avait pu. Oui, ce qu’il avait pu. Mais ce n’était pas ça qui avait fait de lui un guerrier. Rapidement la liaison se fit avec Shin. Shin était là et l’avait toujours aidé. D’ailleurs il était partit un jour sans prévenir et six ans c’était alors écoulé.

« J’suis désolé d’être parti m’sieur... »

Il ne savait plus très bien comment ce comporter avec cet homme en face de lui. Il était un peu perdu agité par ses souvenirs, ses envies et ce à quoi il venait d’échappé.

« J’peux rester un peu ici ? »


Il se doutait bien que la réponse serait positive, les réfugiés étaient toujours bien accueillis au temple d’Amanda, à moins que cela ait changé en six ans. Non même à la capitale on l’avait aidé, apprécié, aimé ? Il repensa alors à Kayumie, cette jeune prêtresse qui lui avait donné un bain, embrassé après avoir regardé sans peur ses yeux. Le souvenir le fit très légèrement sourire et rougir à la fois. Il reverrait Kayumie, il s’en était fait la promesse. Il voulait tout d’in coup raconter à Shin, mais il savait qu’il devait attendre. Il le lui confierait à un autre moment, pendant ce temps, il attendait l’accord du Père avant d’aller à la cuisine pour mangé, si cela non plus n’avait pas changé.

Il retrouvait son passé heures, la partie de son passée qui était joyeuse. Il faisait à nouveau partie d’une famille et n’était plus seul, il avait peut-être trop téméraire pour s’en aller d’ici. Mais après tout, même le père Shin le disait, il n’y avait personne pour pouvoir retenir quelqu’un qui veux voler au secours de sa véritable famille. Léone se posait pas la question de savoir pourquoi il avait à tout prix ce besoin de revoir sa famille ses géniteurs, ceux qui l’avaient mit au monde alors qu’ils ne les avaient à peine connu. Mais sa sœur, sa grande sœur, celle qui c’était occupé de lui pendant les premières années de sa vie, ça ce n’était pas du vent et rien que pour elle il ferait tout, à commencer par devenir fort...

Mais avant de devenir trop téméraire il allait profiter du temps qui lui était donné. Il se laissa faire, se laissa étouffer par la forte poitrine de sœur Agathe. Il savait plus de chose des adultes maintenant, assez pour rougir de la situation au lieu de s’y frotter et de dire que la partie cette partie du corps de la jeune femme était très douce. Il ne dit rien et attendit qu’elle le relâche avant de l’ausculter minutieusement. Léo riait doucement alors qu’elle passait son doigts sur ses côte et à la naissance de ses ailes –endroit où il était extrêmement chatouilleux-. Elle s’empara alors de sa main pour l’emmener dans la cuisine se plaignant de sa maigreur. Ce qu’il était perdu en graisse sur les côtes, c’est ce qu’il avait gagné en muscle dans les bras, les jambes et les ailes. Il s’était musclé depuis six années. Et même s’il avait encore les traits d’enfant qui lui donnait son air androgyne, cela devenait moins flagrant que lorsqu’il était plus jeune.

Léo s’assit sur la table de la cuisine spacieuse et bien entretenue, comme lorsqu’il y a six ans. Agathe lui demanda gentiment de s’asseoir sur une chaise pendant qu’elle s’occupait de faire réchauffer la pièce de viande et les légumes que l’homme avait demandés. Léo en salivait d’avance. Depuis quand n’avait-il pas eu de viande chaude ? Il en avait eu juste un petit bout tiède lors de la fête du printemps au camp hybride. Rien à voir avec la fête du printemps à Hopera. Non il n’y avait pas eu de jongleur, de cracheur de feu ou bien de danseuse et non plus de dame qui semblait parler aux oiseaux.

Il se mit à table et était déterminer à raconter ses aventures à son mentor.

«J’étais partie à la capitale... Les clercs la haut on beaucoup de travail mais j’ai trouvé quelqu’un qui m’a aidée. Elle s’appel Kayumie et elle non plus n’a pas eu peur de mes ailes... Mais j’ai du partir, je ne pouvais pas abuser de son hospitalité et puis j’ai pu assister à la fête du printemps l’année dernière, je ne savais pas qu’il existait dans gens qui vivaient dans des maisons qui roulent... »

Il avait un débit de paroles qui s’était accrue avec l’âge, lui qui, lorsqu’il était jeune, n’ouvrait la bouche que pour faire des déclarations monosyllabiques. Maintenant c’était tout autre chose. Cependant, il ne fallait pas se laisser abuser, il se le permettait car il se sentait en confiance. Il reprit son souffle avant de continuer.

« Et puis après, j’ai rencontré un garçon, un clerc aussi, et je lui ai demandé de m’aider parce qu’en ville, je ne pouvais pas avoir mes ailles à découvert, mais il m’a conseillé la même chose que toi, et puis il s’est évanoui et je ne sais pas ce qu’il est devenu... et après ça je suis retourné dans la forêt... »

Tous les plats arrivèrent ainsi qu’une fourchette un couteau et une assiette. L’hybride ne se servit que de son assiette prenant les morceaux de viande et les arrachant avec ses ongles sale, comme s’il était encore dans la forêt. Ce genre d’habitudes aussi étaient restées, jamais il n’avait su manger avec des couvert, avec ses ongles qui ressemblait à des sert bien des choses devenait compliquer voir douloureuse...

« Je n’ai pas encore trouver mes parents, mais j’crois que j’suis pas encore assez fort alors... Mais je me suis entrainé hein !!! »

Il avala ce qu’il avait encore entre les doigts pour relever sa ma manche et faire jouer son biceps, se concentrant pour le faire grossir à son maximum. Cela eu pour effet de lui rendre son visage tout rouge. Il relâcha alors la pression pour reprendre à manger tout en regardant la réaction de son ancien et futur mentor.

« J’étais dans la forêt tout à l’heure, mais comme c’est le printemps, les nobles chassent et puis voilà, j’crois qu’un de leur chien m’a flairé alors du coup j’ai dû courir et je me suis retrouvé là. »

Il avait fini son assiette et hésitait à en reprendre, il ne faudrait pas qu’il tombe malade. Il s’abstint donc en soupirant, se léchant les doigts avec avidité, se mordillant les ongles pour raclé la nourriture qui y était encore nichée. Une fois fait il regarda de nouveau l’homme et avant qu’il ne dise quelque chose, il ajouta.

« Maintenant que je ne suis plus un enfant, je peux apprendre plus de chose. Mon but est toujours le même qu’avant, je veux retrouver mes parents et ma sœur, quel qu’en soit le prix... tu veux toujours bien m’entraîner ? »


Dans ses yeux, de l’espoir y était pleinement visible. De l’espoir, de la détermination... le petit le voulait vraiment et implicitement il comptait sur Shin pour lui montrer la voie de la force et de la réussite, il faisait reposer tout son avenir sur les épaules du Marqué et ne s’en rendait même pas compte.